

La collection est née avec l’idée d’utiliser des draps anciens comme des toiles à broder sur lesquelles Audrey pouvait reprendre les dessins tirés de ses carnets pour construire des compositions représentant des scènes comme des fenêtres ouvertes sur un jardin.
La première étape consiste à chiner des draps en métis anciens, neufs. Elle y reproduit ses dessins qu’elle brode à la main. Une fois le travail de lavage, de traçage et de dessin terminé, la broderie représente de 2 à 3 heures d’ouvrage pour les coussins et de 6 à 14 heures pour les nappes.
Chaque pièce est unique. Ces draps tissés dans les grandes filatures françaises il y a plus d’un demi-siècle, précieusement conservés dans les armoires de nos grand-mères lui sont apparus comme un trésor légué par les anciennes générations, une source de matière éco-responsable, disponible et réemployable mais aussi d’une belle qualité. D’une grande diversité, ils présentent de petites variations en fonction de la grosseur du fil, et des différences dans les nuances d’écru. Ils se distinguent aussi par les diverses formes de finitions d’origine : ourlet simple, petits jours, jours de Venise.
