

Près du ponton, la mélodie du vent dans les roseaux surprend une grenouille qui plonge et disparaît dans le bleu profond de la mare. Tapi dans les iris un canard observe le ballet des libellules autour du héron qui impassible surveille l’onde venant de se troubler.


C’est un jour exceptionnel, un jour de printemps parfumé d’agrumes dans un théâtre antique, un jardin d’artiste où le décor est planté de cyprès, d’oliviers, de citronniers où les statues s’habillent de lierre où les tables semblent posées comme des tableaux sur l’herbe.



Le papier peint à la planche est une technique d’impression issue du XVIII et XIX ème siècle. Pour cette frise, Jardin Buissonnier collabore avec l’Atelier d’Offard pour vous offrir une pièce chargée d’histoire.

Il est encore tôt, la marée est basse, sur la terrasse parviennent des embruns chargés d’odeurs marines se mêlant à l’essence des pins. L’air est vif, le soleil déjà aveuglant, sur la table la récolte de la pêche du jour, crevettes, coques, crabes et quelques algues.


C’est dimanche la table est mise dans le verger à l’ombre du figuier, un parfum suave de miel et de lavande flotte dans l’air. Toute la famille sera bientôt là et le repas va s’étirer comme pour ne jamais finir.


C’est l’été la soirée se prolonge dans la nuit à la lueur des bougies et du ciel illuminée d’étoiles. Il y a l’odeur des roses du jardin, le chant de cour des grillons et tout le reste de la nuit pour refaire le monde.




Saint-Germain-des-Près, à la terrasse d’un café mythique, un pèlerinage sur les traces de la vie artistique et intellectuelle parisienne, dans le tintement des tasses et le brouhaha des conversations demeure l’odeur fantôme du café de Simone et d’un philosophe fumeur de pipe.